La rhinoplastie est la chirurgie esthétique du visage la plus demandée dans le monde selon les rapports de l’ISAPS ou la société Internationale de Chirurgie Esthétique Plastique. D’ailleurs, les chiffres sont en hausse continue vu l’essor incontournable des réseaux sociaux, (Instagram surtout) et des émissions de télé-réalité.
C’est une plastie faciale couramment effectuée, qui a pour objectif d’embellir le nez, de l’affiner, d’augmenter sa projection, de corriger des problèmes fonctionnels (de respiration) ou même de corriger une plastie nasale ratée.
Au cours d’une intervention qui dure entre 30 min et 1h30 (selon le cas du patient), sous anesthésie générale, le chirurgien plasticien pratique des incisions au niveau du contour des narines ou à l’intérieur de la cavité nasale. Ces incisions pratiquées sont donc discrètes et minimes.
En effet, il s’agit d’un remodelage ciblé des tissus cutanés, cartilagineux et/ou osseux du nez. Ce remodelage est plus ou moins invasif et dépend de l’objectif de la rhinoplastie (secondaire, esthétique, déformation de la bosse, ethnique, septoplastie, etc.).
Il s’agit des l’unes des interventions de chirurgie esthétique les moins douloureuses. Après l’opération, le chirurgien pose des mèches à l’intérieur des narines du patient et couvre le nez de pansements (si nécessaire).
Heureusement, les douleurs ne sont pas importantes et peuvent être soulagées par la prise des antalgiques classiques. En outre, même l’apparition des œdèmes et des ecchymoses au niveau du visage (les yeux, le front et les joues) n’a aucun rapport avec l’importance des douleurs postopératoires. Donc, si vous êtes tentés par la rhinoplastie mais vous avez une peur bleue de souffrir après l’opération, soyez rassurés.