Certains hommes ne reculent devant rien pour réaliser leur rêve, aussi étrange qu’il soit. Ted Richards en sait quelque chose. Amoureux inconditionnel des perroquets (il en possède 6 comme animaux de compagnie), ce Britannique de 61 ans a subi plusieurs interventions de chirurgie esthétique pour leur ressembler.
Pour avoir cette apparence si particulière, Ted Richards s’est infligé une véritable mutilation. En effet, il a eu recours à une otoplastie pour se faire couper les oreilles. Petit bémol : il a dû se faire insérer deux tiges métalliques de chaque côté du visage, afin de tenir ses lunettes en équilibre. Ted s’est également fait fendre la langue, et envisage une chirurgie pour affiner le nez et le transformer en bec. Il ne lui reste qu’à trouver un chirurgien plasticien assez culotté pour accepter de l’opérer. En attendant, l’homme perroquet s’est fait insérer des prothèses en silicone dans le crane… en guise de cornes !
Cependant, malgré toute l’affection qu’il porte à son oiseau fétiche, Ted ne semble pas avoir approfondi ses connaissances en ornithologie. En effet, aucune espèce de perroquet recensée ne possède de cornes. A moins qu’il s’agisse d’une énième fantaisie, on ne comprend pas comment une telle mutilation pourrait servir son dessein de ressembler au bel emplumé.
Le « Parrotman » ne fait pas les choses à moitié. Pour imiter le pelage vivide des perroquets, plus de 100 tatouages aux couleurs criardes ornent son visage ainsi que son corps. L’extravagant Britannique porte également 50 piercings et s’est fait injecter de l’encre permanente dans le blanc des yeux. S’il a mis son corps à rude épreuve, son combat ne s’arrête pas pour autant. Après sept années passées à faire de la chirurgie esthétique à petit prix, Ted décide de passer un nouveau cap. Son obsession pour le bel emplumé s’est frayé un chemin jusqu’au registre civil, puisqu’il a entamé une procédure judiciaire pour changer son nom de famille. Il s’appellera désormais Ted Parrotman (Parrot étant le terme anglais désignant le perroquet). Une fin en apothéose pour ce fantasque personnage qui n’a pas fini de nous surprendre.